Costa Serena 2019 : Mariani, l’invité surprise !
Troisième rendez-vous du calendrier insulaire, mais deuxième épreuve du championnat de Corse, le Costa Serena nous proposait une belle liste de 80 engagés en Moderne, et la promesse d’un rallye très ouvert pour la gagne.
Du fait de son expérience sur le rallye, et de sa pointe de vitesse, Jean-François Succi faisait logiquement partie des favoris. Un statut assumé dès l’entame du rallye, avec le temps scratch dans le premier passage de Ventiseri, malheureusement une crevaison puis de petites erreurs de pilotage lui coûteront la victoire finale. Il obtient malgré tout un nouveau podium sur ce rallye, avec la deuxième place.
Très rapide, avec notamment les scratchs lors des ES 2, 3, 4, et 5, Georges Moracchini semblait intouchable, et se diriger vers une première victoire en rallye… malheureusement une erreur dans l’ES 7 lui sera fatale.
Auteur d’une course rapide et régulière (avec constamment des temps dans le Top 3, et un scratch dans l’avant dernière spéciale du rallye) c’est finalement Paul-André Mariani qui tirait les marrons du feu, pour obtenir ici son premier podium, et sur la plus belle marche possible. Un premier succès que l’équipage venacais avait du mal à réalisé lors de l’arrivée à Solenzara.
Local de l’épreuve, Joel Ottomani signe une belle troisième place, pour ce qui est son unique rallye de la saison depuis une dizaine d’année. Il profite des fautes tardives de Moracchini et Queiroga pour obtenir son troisième podium sur ce rallye après ceux de 2010 (2e) et 2015 (3e).
A noter la très belle quatrième place de Fabrice Giorgi, qui fait passer le gout amer de la désillusion du Tour de Corse WRC.
En R3, tout comme pour le scratch, ce fut une histoire de pilotes du Centre Corse ; Olivier Luciani s’impose devant Pierre-Marc Nannucci.
En A8 comme en R2, Lefebvre et Quilichini s’imposent facilement, et sont tout les deux dans le Top 10 de ce rallye (6e et 9e). Nous ne pouvons parler du R2 sans avoir une pensée pour les frères Giafferi, qui étaient troisième de la catégorie au moment de leur terrible sortie de route dans l’ES 5. Souhaitons leur un prompt rétablissement.
En F2000 Bernard Beissy signe sa première victoire de groupe, au prix d’une très belle attaque. A noter qu’il avait déjà remporté sa catégorie (F2000-14) sur cette même épreuve en 2017.
En catégorie GT, Vincent Raynaud s’impose en solo un an après avoir vu sa précédente Lotus partir en fumée sur ce même rallye ; tout un symbole.
Voici le classement :
1 / Mariani – Paoli (Fabia R5) (1er R5)
2 / Succi – Vitrani (Fabia R5) + 15″3
3 / Ottomani – Giovanni (Fiesta R5) + 1’26″4
4 / Giorgi – Bastianaggi (Fabia R5) + 1’33″8
5 / Luciani – Simonpieri (Clio R3) + 2’48″9 (1er R3)
6 / Lefebvre – Corvi (Mitsubishi Lancer) + 3’19″9 (1er A8)
7 / Cervetti – Bonifet (207 s2000) + 3’33″7 (1er A7S)
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9 / Quilichini – Pozzo (208 R2) + 3’47″7 (1er R2)
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11 / Beissy – Aussenac (Clio RS) + 4’51″6 (1er F2000-14)
12 / Marcaggi – Bertucci (Clio s1600) + 5’08″6 (1er A6K)
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14 / Samartini – Casaromani (106 s16) + 5’41″0 (1er F2000-13)
15 / Rossi – Volpei (Mitsubishi Lancer) + 5’42″9 (1er N4)
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27 / Finidori – Andreani (Clio Ragnotti) + 9’39″9 (1er N3)
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34 / Lorenzoni – Lolivret (Honda Civic) + 10’25″1 (1er N2)
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38 / Raynaud – Boudon (Lotus Elise) + 13’30″7 (1er GT9)
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41 / Truddaiu – Dani (Peugeot 106) + 14’48″8 (1er N1)
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48 / Santoni – Paolacci (Twingo RS) + 19’42″9 (1er R1)
Sur les 80 engagés, 57 ont ralliés l’arrivée (dont 7 via le Super Rally).
En catégorie VHC Serge Cazaux s’impose facilement au volant de sa monstrueuse Sierra Cosworth 4×4 face à Pierre Vivier, et Louis Antonini.
Voici le classement :
1 / Cazaux – Simsic (Sierra Cosworth)
2 / Vivier – Santini (R5 Turbo) + 2’47″3
3 / Antonini – Dini (Porsche 911) + 4’36″7
4 / Calendini – Calendini (R5 Alpine) + 9’35″1
5 / Limongi – Leonelli (Escort MK2) + 10’59″0
6 / Foni – Quilici (BMW 325) + 12’09″4
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