Rallye de Balagne 2019 : Fredenucci dans son jardin !
Le rallye de Balagne marquait la fin de la saison 2019 des rallyes insulaires. Avec un plateau très fourni, c’était un véritable feu d’artifice qui était proposé aux passionnés de sport automobile.
Cette année la Scuderia Balanina et l’ASA Corsica proposaient un nouveau format, avec un prologue le Samedi matin, suivi d’un reclassement, puis deux passages dans Notre Dame de la Serra l’après-midi, et enfin deux passages dans la Reginu le Dimanche matin.
Le court prologue de Montegrosso (4,92 km) permettait d’établir une première hiérarchie. Ainsi Kevin Fredenucci signait le meilleur temps, une courte tête devant le nouveau triple champion de Corse, Jean-Mathieu Leandri (+ 1″6), suivent Paul-André Mariani (+ 2″2), Thomas Argenti (+ 4″4), et Paul Alerini (+ 6″5).
Il est à noter que sur ce rallye (à l’initiative des pilotes, et avec le soutien de l’organisation) de nombreuses autos de la catégorie F2000 étaient au départ. Le premier trio sur ce prologue étant composé de Boueri, Chebil-Delsarte (+ 1″2), et Baldrichi (+ 1″7).
Les choses sérieuses commençaient l’après-midi avec le premier passage dans Notre Dame de la Serra (27,77 km). Fredenucci imperturbable enchainait avec un second scratch, devant Mariani (+ 5″2), Leandri (+ 15″6), Argenti (+ 19″0), et Antoine Rossi (+ 29″8). Au général le quatuor du matin se confirmait, avec Fredenucci devant Mariani (+ 7″4), Leandri (+ 17″2), et Argenti (+ 23″4). Les suivants sont déjà au-delà des trente secondes. En F2000 cette spéciale faisait déjà des dégâts, et des écarts importants se creusent. Baldrichi prend la tête, Boueri est dorénavant second (+ 30″2), Godard passe quant à lui troisième (+ 58’5). Nous remarquerons l’abandon mécanique de Schifano sur son originale Fiat 124 Abarth ; il était le seul représentant dans la classe 15 du Groupe GT , un groupe dominé pour l’instant par Benazzi et sa Porsche.
Le second tour sur cette même spéciale se faisait de nuit pour tout le monde ; l’occasion de voir des écarts, chacun ayant plus ou moins de facilité à rouler à la lumière de la rampe de phares. Fredenucci continuait sa marche en avant, et signait ainsi le grand chelem sur cette journée du samedi. Il devance Leandri (+ 8″7), Mariani (+ 13″0), Argenti (+ 18″8) et Alerini (+ 32″2). Si le passage de jour avait fait peu de dégâts, le passage de nuit en revanche voyait de nombreux abandons. Alors dixième, Galeani était trahi par sa mécanique. En F2000 les cartes étaient totalement rebattues, puisque Baldrichi (sortie), et Boueri (mécanique) abandonnaient, alors qu’ils occupaient les deux premières places du groupe.
Au soir de la première étape Fredenucci rentre en leader, devant Mariani (+ 20″3) et Leandri (+ 25″9) qui se livrent un beau duel. Le vainqueur de l’édition 2017, Argenti est esseulé à la quatrième place (+ 42″2). Alerini est lui repassé cinquième (+ 1’20″6). Benazzi, neuvième, domine toujours en GT. Chassaing, treizième, mène le groupe N, mais Yannick Rossi est remonté très fort durant l’après-midi, et le suit de près (+ 4″6). Godard, qui était alors troisième du groupe, se retrouve propulsé leader du F2000, et seizième au général.
Dimanche matin il fallait être bien réveillé pour la spéciale du Reginu (22,79 km) pour ne pas se faire décrocher. Comme la veille Fredenucci roulait sur un gros rythme, et signait son quatrième scratch en autant de spéciale. Il devance Leandri (+ 11″6), Mariani (+ 13″5), Argenti (+ 16″5), et Alerini (+ 29″4). Costa, alors huitième, se fait piéger, et doit abandonner. Au général les places ne changent pas, mais avec un écart de seulement 3″6, la bagarre pour la seconde place s’annonce magnifique dans l’ultime chrono. En groupe N, après une mauvaise entame lors du prologue (crevaison), Yannick Rossi passe en tête. En F2000 Godard accentue son avance, tout comme Benazzi en GT.
Dernière spéciale du rallye, et dernière spéciale de la saison, le second tour dans le Reginu voyait Leandri signer le meilleur temps. Il précède Fredenucci (+ 9″1), Mariani (+ 13″3), Alerini (+ 27″0), et Cesari (+ 29″9). Une spéciale marquée par l’abandon mécanique de Benazzi, alors qu’il était huitième au général, et premier des GT.
Leader depuis la première spéciale, Kevin Fredenucci fait honneur au n°1 qu’il avait sur les portières, et s’impose sur ses terres. Jean-Mathieu Leandri fait coup double, puisqu’avec ce scratch il termine deuxième (+ 28″4) ; bel esprit sportif du champion de Corse, qui saluera la performance du vainqueur du jour. Finalement troisième Paul-André Mariani (+ 38″1) montre qu’il a bien progressé, et que sa victoire au Costa Serena n’était pas un hasard. Quatrième, Thomas Argenti (+ 1’20″0) aura finalement été bien seul durant tout ce rallye ; pas à la bagarre avec le trio de tête, il était néanmoins trop rapide pour les suivants. Régulier, Paul Alerini termine cinquième (+ 2’07″9).
En Groupe N, Yannick Rossi n’a pas tremblé, et confirme dans ce dernier chrono qu’il était bien le plus rapide. Il devance finalement Chassaing (+ 33″2), et Leca (+ 1’10″4).
En F2000, passée l’hécatombe de la première étape, Ludovic Godard l’emporte. Il termine devant Casciani (+ 1’06″7), et Julien (+ 2’22″0).
En Groupe GT c’est finalement Vincent Raynaud, au volant de sa Lotus, qui s’impose. Profitant de l’abandon de Benazzi, et malgré des soucis d’embrayage, il devance Dutreuil (+ 4’05″8).
Voici le classement :
1 / Fredenucci – Gaffayoli (Polo R5) (1er R5)
2 / Leandri – Coria (Polo R5) + 28″4
3 / Mariani – Paoli (Fabia R5) + 38″1
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7 / Cesari – Gattebois (207 s2000) + 2’51″0 (1er A7S)
8 / Agostini – Agostini (DS3 R3) + 5’50″6 (1er R3)
9 / Avazeri – Tommasini (C2 R2 Max) + 5’54″2 (1er R2)
10 / Rossi – Corvi (Mitsubishi Lancer Evo 9) + 6’38″1 (1er N4)
11 / Chassaing – Perrier (Clio Ragnotti) + 7’11″3 (1er N3)
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13 / Godard – Gilliot (Clio RS) + 7’52″1 (1er F2000-14)
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23 / Mariani / Scaniglia (206 XS) + 9’57″1 (1er A6K)
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28 / Raynaud – Boudon (Lotus Exige Cup 255) + 10’54″8 (1er GT10)
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32 / Radtke – Lore (106 XSI) + 12’35″0 (1er N1)
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34 / Forgues / Dumas (Renault Clio) + 13’54″4 (1er FA7)
35 / Francisci / Bastianelli (205 Rallye) + 14’07″9 (1er FA5)
36 / Biale – Biale (207 RC) + 14’14″9 (1er FA8)
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38 / Damiani – François (Saxo VTS) + 14’58″2 (1er F2000-13)
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48 / Biaggi – Biaggi (Twingo RS) + 20’15″2 (1er R1)
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50 / Amadei – Colombani (106 S16) + 20’49″3 (1er N2)
51 / Fabregues – Misiano (Peugeot 205) + 21’10″9 (1er F2000-11)
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57 / Altana – Altana (Citroën Saxo) + 40’37″0 (1er F2000-12)
58 / Calascione – Toppi (306 Maxi) + 4h34’19″8 (1er FA7K)
Sur les 104 partants, 63 sont finalement classés.
En VHC ils étaient 16 à s’aligner au départ.
Marc Valliccioni n’aura laissé le soin à personne de lui contester la victoire, puisqu’il signe tous les scratch de la catégorie. Il faut toutefois noter que par effet du règlement, son auto évolue en J2, et doit donc être différenciée des autres au classement.
Anthony Agostini termine deuxième (+ 3’00″3) ; auteur d’une très belle attaque durant tout le rallye, le vainqueur VHC de Porto-Vecchio et de la Giraglia, n’aura tout simplement pas pu lutter face au nouveau champion de Suisse VHC.
Sébastien Mattei termine sur la dernière marche du podium ; troisième au volant de sa R5 GT Turbo (+ 7’18″9).
Voici le classement :
1 / Valliccioni – Cardi (BMW M3)
2 / Agostini – Royer (Ford Escort RS1800 MKII) + 3’00″3
3 / Mattei – Wawrzinczyk (R5 GT Turbo) + 7’18″9
En VHRS ils étaient 10 au départ… et 10 à l’arrivée.
Dans cette catégorie bien à part, trois pilotes se sont rapidement portés aux avants postes.
Lors du prologue, Tony Avolio signait le meilleur temps. L’après midi Louis Ammanati repliquait, et prenait la tête de la catégorie, pour ne plus la quitter. Suite aux faits de course dans la catégorie Moderne, la troisième spéciale sera annulée pour les VHRS.
Les hostilités reprenaient donc le Dimanche, et Claude Seguier va se montrer le plus régulier lors des deux spéciales du jour. Il profitera de ses performances pour passer Avolio (victime de petits soucis techniques sur son équipement de régularité).
Voici le classement :
1 / Ammanati – Salis (R5 Alpine)
2 / Seguier – Seguier (R19 GTX) + 21″
3 / Avolio – Filippini (BMW 325i) + 56″
Il est à noter qu’à l’issue de cette saison, Claude et Monique Seguier deviennent les premiers Champions de Corse de VHRS.
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