Rallye de Balagne 2020 : Leandri termine en beauté !
L’organisation du rallye de Balagne n’aura pas été un long fleuve tranquille, mais l’ASA Corsica, et la Scuderia Balalina se sont démenés pour terminer l’année en beauté, malgré les restrictions toujours en place.
Les équipages insulaires, mais aussi beaucoup d’équipages continentaux, ont répondu présents en nombre pour cette 23e édition.
Dans l’ES 1 c’est Leandri qui donne le coup d’envoi, avec le meilleur temps, il devance le jeune Battistu Ceccaldi (+ 2″9), qui pilote pour la première fois une quatre roue motrices. Suivent dans un mouchoir de poche Mariani (+ 10″4), Reydellet (+ 10″6), et Fredenucci (+ 10″7). Léo Rossel signe le 10e temps (+ 42″6) au volant de la Clio s1600, et est le premier des deux roues motrices, devant Godard (+ 50″3) et son Alpine. Boueri réalise le douzième temps, tout en étant gêné par la sortie d’un concurrent, et premier du F2000.
Après un premier arrêt de course d’une heure lors de l’ES 1, un autre arrêt entre les deux spéciales fait prendre beaucoup de retard pour le départ de l’ES 2. Si les VHC et VHRS ont pu partir sur la fin du jour, en Moderne le départ se fera de nuit, et sous une pluie fine. Dans ces conditions délicates, c’est le vainqueur 2019 qui sort son épingle du jeu, puisque Fredenucci signe le scratch. En proie à des soucis, Leandri limite la casse en signant le deuxième temps (+ 19″0). Ceccaldi confirme sa bonne forme et signe le troisième temps (+ 44″3), juste devant Mariani (+ 44″5). Suivent ensuite Chauffray (+ 47″1), meilleur temps des deux roues motrices, et Argenti (+ 48″8). Quatrième dans la première spéciale, Reydellet se fait piéger, sort de la route, et abandonne. En F2000, les deux premiers qu’étaient Boueri et Baldrichi sont contraints de rendre leur carnet sur soucis mécaniques (comme en 2019) ; Chebil prend le relais et signe le douzième temps.
Au soir de la première étape Fredenucci a repris la tête de la course, mais Leandri n’est pas loin (+ 8″3). Ceccaldi est troisième (+ 36″5), devant Mariani (+ 44″2), et Argenti (+ 50″4), ce qui augure là aussi d’une belle bagarre pour le podium. Du côté des deux roues motrices, les pilotes continentaux ont fait parler la poudre, puisque Chauffray (+ 1’46″1), et Rossel (+ 1’48″3) mènent les débats, et sont septième et huitième au général. Chebil mène le F2000 (11e / + 2’48″8), et Godard le R-GT (12e / + 2’51″0).
De nombreux changements vont marquer une ES 3 aux conditions très glissantes. Argenti signe le temps scratch, devant Mariani (+ 4″2), et Leandri (+ 16″1). Suivent de près Aguzzi (+ 21″2), Alerini (+ 24″7), Cesari (+ 25″6), et Godard (+ 27″0) ; ce dernier étant le plus rapide des deux roues motrices. Victime d’une crevaison, Fredenucci perd gros (+ 3’09″1) et dit adieu à ses espoirs de victoire. Ceccaldi lui est contraint à l’abandon, et voit ses rêves de podium s’envoler.
Au général Leandri a commencé à gérer, il mène devant Mariani (+ 24″0) et Argenti (+ 26″0) en bagarre pour la deuxième place. Alerini, quatrième (+ 1’37″1), devance le premier en deux roues motrices Rossel (+ 2’14″0), et Fredenucci (+ 2’44″7). En F2000 Chebil domine, et est douzième (+ 3’20″3).
Ultime chrono de l’année, l’ES 4 voit Argenti et Mariani signer ex-aequo le meilleur temps ! Ils devancent Fredenucci (+ 5″6), Leandri (+ 8″9), Alerini (+ 15″7), et Godard (+ 24″5) encore une fois le plus rapide des deux roues motrices. En N1, Radtke se fait piéger en fin de spéciale et doit rendre le carnet, laissant ainsi la victoire à “la vachette” de Nicoli, qui était de retour après une grosse casse mécanique à la Giraglia.
Après avoir terminé deux fois sur le podium lors de ses deux précédentes participations, Jean-Mathieu Leandri décroche cette fois-ci la victoire. A la bagarre avec Fredenucci le premier jour, il à géré son avance lors de cette deuxième étape suite à la crevaison de son adversaire… une mésaventure que le pilote ajaccien avait lui aussi connu lors de la dernière Ronde de la Giraglia ! Mariani confirme son podium de l’année dernière, en terminant deuxième (+ 15″1). Argenti, après une belle bagarre, monte sur la dernière marche du podium (+ 17″1).
Le tout frais champion de France de deuxième Division, Alerini, termine quatrième (+ 1’43″9) après un rallye solide. Fredenucci complète in extremis ce Top 5 (+ 2’41″4), il devance un autre champion de France, Junior cette fois-ci, puisque Léo Rossel au volant de la Clio s1600 fini sixième, et premier deux roues motrices (comme l’avait fait son frère Yohan lors de la dernière Giraglia). Très rapide lors de la seconde étape au volant de son Alpine, Godard suit à la septième position (+ 3’09″2), et remporte le R-GT. De son côté Louvel termine huitième (+ 3’48″9), et enlève le RC4, une bonne préparation pour 2021 où il s’alignera en 208 Rally Cup. Avazeri réalise lui aussi une belle performance, puisqu’il termine 10e au volant de sa petite C2 (+ 3’57″0).
En groupe F2000, Chebil s’impose confortablement (12e / + 4’05″9), tout comme Guidicelli en groupe N (35e / + 8’16″0).
Voici le classement :
1 / Leandri – Coria (Polo R5) (1er R5)
2 / Mariani – Tyran (Polo R5) + 15″1
3 / Argenti – Gordon (Polo R5) + 17″1
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6 / Rossel – Raynaud (Clio s1600) + 2’47″5 (1er A6K)
7 / Godard – Gilliot (Alpine A110 RGT) + 3’09″2 (1er RGT)
8 / Louvel – Maurin (Peugeot 208 Rally4) + 3’48″9 (1er RC4)
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10 / Avazeri – Tommasini (C2 R2 Max) + 3’57″0 (1er R2)
11 / Fotia – Sirugue (Clio Rally5) + 4’03″5 (1er RC5)
12 / Chebil-Delsarte – Valici (BMW 318 Compact) + 4’05″9 (1er F2000-14)
13 / Courchet – Sarrafian (Fiesta WRC) + 5’04″1 (1er A8W)
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16 / Benazzi – Esposito (Porsche 996) + 5’40″4 (1er GT10)
17 / Vivens – Triaire (DS3 R3T) + 6’11″0 (1er R3)
18 / Mathieu – Tosi (BMW M3) + 6’22″0 (1er A8)
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23 / Croquet – Thebault (Peugeot 106 s16) + 6’57″4 (1er F2000-13)
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28 / Genesca – Villani (Subaru Impreza) + 7’17″9 (1er R4)
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31 / Langenfeld – Langenfeld (Porsche 997 GT3) + 7’36″8 (1er GT15)
32 / Cesari – Gattebois (Peugeot 207 s2000) + 7’40″9 (1er A7S)
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35 / Guidicelli – Finidori (Clio Ragnotti) + 8’16″0 (1er N3)
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41 / Borreani – Conte (Peugeot 206 RC) + 8’45″0 (1er A7)
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48 / Lorenzoni – Tina (Honda Civic) + 10’11″7 (1er N2)
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75 / Fabregues – Misinao (Peugeot 205 Junior) + 15’28″5 (1er F2000-11)
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79 / Thouvenin – Perrinaud (Peugeot 106 s16) + 16’38″5 (1er A6)
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81 / Nicoli – Galtieri (Citroën AX Sport) + 17’39″6 (1er N1)
82 / Cesari – Neri (Citroën AX Gti) + 18’58″9 (1er F2000-12)
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88 / Villaret – Forgues (Peugeot 106) + 37’08″1 (1er A5K)
Sur les 131 partants, ils sont 89 à avoir rejoint l’arrivée.
En VHC, en l’absence de Valliccioni (qui officiait ici en ouvreur de luxe, avec une Subaru Impreza), Pierre Vivier (R5 Turbo) s’impose largement, en signant trois des quatre temps scratch. Il devance Peres (Lancia Delta Integrale), et Lodovici BMW M3) ; ce dernier ayant réalisé le meilleur temps dans l’ultime chrono du rallye.
Voici le classement :
1 / Vivier – Finidori (R5 Turbo)
2 / Peres – Dini (Lancia Delta Integrale 16v) + 2’25″7
3 / Lodovici – Santini (BMW M3) + 3’07″6
En VHRS, Louis Ammannati (R5 Alpine) s’impose. Après avoir signé le meilleur temps dans l’ES 1, il a à chaque fois signé le deuxième chrono. Second, Tony Avolio BMW 325i) a connu un soucis sur son matériel lui permettant de réguler durant cette fameuse ES 1, lui faisant prendre ainsi beaucoup de point de pénalité. Pour les ES suivantes il est revenu à un contrôle manuel… ce qui lui aura permis de réaliser les trois meilleurs chronos suivants, et donc de terminer une nouvelle fois sur le podium en Balagne. A la troisième position on retrouve Anthony Mariani (BMW 323i), qui se sera donc bien adapté à cette nouvelle discipline pour lui, tout en assurant le spectacle à coups de grandes glissades et autres donuts ! Le public aura apprécié.
Voici le classement :
1 / Ammannti – Salis (R5 Alpine)
2 / Avolio – Poggi (BMW 325i) + 2’02″1
3 / Mariani – Tomi (BMW 323i) + 18’18″1
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