Costa Serena 2022 : Moracchini tient enfin sa première victoire !
Après de nombreux podiums, Georges Moracchini tient enfin sa première victoire au scratch.
En 2019 il était passé près, et c’était déjà sur le Costa Serena. Cette fois-ci il a su résister à la pression, pour concrétiser un rallye mouvementé.
Tout le monde attendait son duel avec Thomas Argenti, et les premiers intermédiaires officieux les donnaient à quasi égalité au passage du village de Ventiseri… malheureusement le pilote balanin sortait de la route peu de temps après, suite à la mauvaise compréhension d’une note. Cette sortie allait bloquer les concurrents suivants, et le temps d’Ottomani servait de temps forfaitaire pour les concurrents suivants. Dans le même temps, Nannucci partait lui aussi à la faute. Ces deux sorties cumulées, cela occasionnait un long arrêt de course.
Au second passage, Moracchini réalisait le scratch devant Micheli et Cervetti. Premier leader du rallye, Ottomani sortait à son tour de la route suite à un extincteur baladeur dans l’habitacle de la Hyundai ! Pire encore, Ghipponi sortait au même endroit, occasionnant un nouvel arrêt de course.
Dans la troisième et dernière boucle, Moracchini confirmait et signait de nouveau le scratch devant Micheli… avant que la course ne soit de nouveau neutralisée suite à la sortie de Cervetti. Le retard pris successivement depuis le matin aura pour conséquence que le reste des concurrents finira le rallye en liaison afin de respecter les horaires de fermeture de route. En embuscade et en lutte pour le podium, Agostini héritait ainsi de la troisième place, et signe là son premier podium.
Au pied du podium, Rossi signe un beau résultat pour sa première course avec l’Alpine A110 RGT. Luciani termine sixième avec sa Clio R3, juste devant Santini sur la 208 Rally4 ; ils se permettent de devancer d’autres R5/Rally2, montrant ainsi qu’ils n’ont pas amusé le terrain.
Vingt ans après la victoire au scratch de ses parents sur ce rallye, Jean-Claude Pietri termine 17e, et l’emporte en Rally5.
Voici le classement :
1/ Moracchini – Raffaelli (Fabia R5) (1er RC2/R5)
2/ Micheli – Camilli (Polo R5) + 8″1
3/ Agostini – Agostini (C3 Rally2) + 17″9
4/ Rossi – Corvi (Alpine A110 RGT) + 34″5 (1er RGT)
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6/ Luciani – Simonpieri (Clio R3) + 47″4 (1er RC4/R3)
7/ Santini – Nanni (208 Rally4) + 54″1 (1er Rally4)
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11/ Muselli – Masson (Clio Ragnotti) + 1’18″0 (1er N3)
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14/ Beissy – Aussenac (208 R2) + 1’33″9 (1er R2)
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17/ Pietri – Sarmezan (Clio Rally5) + 1’42″4 (1er Rally5)
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26/ Lorenzi – Leculier (Clio Ragnotti) +2’43″7 (1er RallyNat/F2000-14)
27/ Nicolas – Baudou (Peugeot 106 s16) + 2’45″9 (1er N2)
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29/ Truddaiu – Dani (Peugeot 106) + 2’52″7 (1er F2000-12)
30/ Radtke – Scaniglia (Peugeot 106 xsi) + 2’57″9 (1er N1)
31/ Santoni – Paolacci (Fiesta R2T) + 2’58″0 (1er R2J)
32/ Valentini – Nieddu-Cesar (Peugeot 206 xs) + 3’02″4 (1er A6K)
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46/ Lucciani – Piredda (Peugeot 205 Gti) + 4’35″6 (1er F2000-13)
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49/ Morganti – Luciani (DS3 R1) + 6’55″6 (1er R1)
Sur les 62 concurrents au départ, ils sont 51 à avoir ralliés l’arrivée.
En VHC, le rallye fut moins perturbé, puisque les équipages ont pu parcourir les trois spéciales. Malgré la puissance des Porsche de Antonini (scratch dans l’ES 1) et Rognoni (scratch dans l’ES 2), Pietri s’impose à la faveur de temps à quasi égalité du scratch dans les deux premiers chronos (+ 0″3 dans l’une, et +0″5 dans l’autre), puis du meilleur temps dans l’ES 3. Il l’emporte devant Rognoni et Murati. Premier leader, Antonini était trahi par sa mécanique à l’issue de la second spéciale.
1/ Pietri – Pietri (Ford Escort RS 1800 MK2)
2/ Rognoni – Santini (Porsche 911 SC) + 9″0
3/ Murati – Franchi (BMW M3) + 23″2